Urgent : le CTRI fait arrêter plusieurs gros bonnets de la SEEG pour fraude sur le système informatique

Le Gabon Actuel, 18 septembre 2024 – Dans une tournure inattendue digne des plus grands feuilletons judiciaires, plusieurs figures de proue de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) se retrouvent en détention après un scandale de fraude massive. La Direction générale des Recherches (DGR) a mis la main sur ces « gros bonnets » soupçonnés d’avoir orchestré une fraude d’envergure au sein du service informatique de la SEEG.

La perquisition menée dans les bureaux de Sigma Technologie, filiale du groupe TLDC, a révélé un véritable réseau mafieux reliant Sigma et certains cadres de la SEEG, y compris des retraités. Il semblerait que Sigma Technologie ait réussi à obtenir un accès quasi total à l’architecture informatique de la SEEG, facilitant ainsi le piratage des réseaux électriques et hydrauliques.

Selon les informations qui nous sont parvenues, les serveurs de Sigma, connectés via ce qu’on pourrait appeler une « liaison bel air », avaient la capacité de débloquer les compteurs comme s’ils étaient les véritables administrateurs de la SEEG. Les licences et accès étaient en tout point identiques à ceux de la société d’énergie, rendant la fraude encore plus difficile à détecter.

Les enquêteurs du CTRI, en plein milieu de ce feuilleton, ont débranché certains serveurs dans une tentative de stopper les malversations. Cependant, le débranchement n’a pas suffi : les fraudeurs ont continué à vendre des tickets Edan comme si de rien n’était. Les investigations ont révélé que certains serveurs « débranchés » étaient encore bel et bien actifs, un détail qui ajouterait presque un zeste de comédie noire à cette affaire.

Ainsi, la SEEG, qui aurait dû être le pilier de la gestion énergétique et hydraulique du Gabon, se retrouve aujourd’hui avec un nombre considérable de ses dirigeants derrière les barreaux. Cette saga rappelle une fois de plus que, dans le monde de la finance et de la technologie, les grandes illusions de pouvoir peuvent parfois se transformer en véritables drames judiciaires. Reste à voir comment cette histoire se déroulera, mais une chose est certaine : le feuilleton continue.

La Rédaction

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