Suite à la déclaration de candidature du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, l’homme de Dieu qui s’est fait remarquer à travers ses prises de position virulentes pendant la COVID, le Prophète Béni Ngoua Mbina s’est prononcé sans détour.

lAG/Le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle. Qu’ en pensez-vous ?
C’est une suite logique, nous avons l’habitude de dire dans nos coutumes bantous que lorsque nous voyons le ventre c’est que le dos suit. Nous voyons tout ce que le Président de la Transition a fait depuis 18 mois à la tête du pays. Il est aussi important de souligner que la motivation de sa candidature ne vient pas de lui mais plutôt des multiples sollicitations du peuple. Ce peuple reste convaincu qu’ en 7 ans le Gabon sera transformé. C’est la très forte pression populaire qui a emmené Oligui Nguema à se porter candidat » Vox populi, Vox dei »
Aussi, c’est la main de Dieu qui est sur le Président donc c’est tout à fait normal qu’ il continue sa mission.
Que retenez-vous de cette période de transition ?
Je vais citer les choses les plus importantes à savoir : La réappropriation du Gabon par les Gabonais ; la démocratie et la libre expression que nous n’avions plus nous avons des exemples concrets.
Ceux qui critiquent la Transition et le CTRI aujourd’hui au Gabon constituent de bons témoignages en faveur de cette libre expression et de cette démocratie là. Nous n’avions plus vu ça depuis 14 ans.
Il y a aussi cette volonté de réaliser de grandes choses notamment l’ouverture des routes, la construction des cités et d’autres infrastructures qui ont été réalisées en 18 mois. L’alternance que les Gabonais ont longtemps cherchée. Les gabonais vont connaître enfin un autre nom et une autre famille. Nous savons tous qu’ aucune œuvre humaine n’est parfaite.
Un message spécifique à l’endroit du peuple gabonais à l’approche de l’élection présidentielle ?
Dieu nous a libéré, gardons donc cet acquis de libération. Nous devons continuer avec notre libérateur et que cela se fasse dans la paix. Ce coup de libération s’est fait sans effusion de sang. Cette élection doit également se passer proprement, de manière transparente et équitable. Les gabonais doivent s’investir dans l’élection en exerçant le droit et devoir de citoyen, se faire inscrire sur les listes électorales et aller voter.
Au soir du 12 Avril 2025, qu’aimeriez-vous voir changer au Gabon ?
Je parlerais plutôt d’abord de ce que j’aimerais voir se poursuivre à savoir la réalisation des infrastructures, le progrès sur le plan politique. Ce que j’aimerais voir changer ce sont les mentalités par exemple, que le Gabonais se mette au travail. Qu’ il sache qu’ il peut cultiver la terre et avoir de l’argent. Pas forcément aller cogner à la porte des entreprises. Il faudrait une réappropriation des leviers de la souveraineté.
Votre mot de la fin
Depuis le 30 Août 2023, le Gabon connaît des moments très spéciaux, très particuliers. Nous sortons d’une malédiction de 56 ans, nous avons été sauvés d’une noyade et nous devons donc protéger cet acquis là. Certes il est vrai que les besoins sont énormes et que le peuple gabonais a vraiment soif de changement. Je lui demande donc de la patience comme nous le demande le seigneur. Ce sont les hommes qui nous dirigent pas des robots ou des extraterrestres. Soyons tous patients car le plus important est que nous soyons déjà dans un processus de changement avec Oligui Nguema. Mon souhait est que les crimes rituels ne soient plus un marché public. Que le vol de l’argent public ne soit plus un sport national. Que la gabegie ne soit plus établie comme norme. Que les abominations ne soient plus considérées comme des normes. L’ancien régime voulait apprendre aux enfants l’homosexualité à l’école. Heureusement, ceci appartient au passé.
Tournons nous vers Dieu car la crainte de Dieu est importante. Pour ainsi paraphraser une parole biblique, celui qui bâtit une maison sans Dieu le fait en vain.