Le Gabon Actuel, 18 septembre 2024 – La tension est montée d’un cran dans la ville de Mandji Ndoulou après quatre jours consécutifs sans eau ni électricité. Face à cette situation critique, les jeunes de la localité ont décidé de se mobiliser pour exprimer leur ras-le-bol. En groupe, ils se sont rendus dans les locaux de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), réclamant des explications et des solutions rapides à leur problème.
Une source locale a confié que l’ensemble du village était plongé dans l’obscurité, tandis que les bâtiments de la SEEG semblaient jouir d’un accès continu à l’eau et à l’électricité. Cette situation a provoqué la colère des habitants, qui ont estimé qu’un traitement équitable devait leur être accordé.
« L’eau, c’est la vie. Nous ne pouvons pas rester plusieurs jours sans eau alors que nous avons des femmes et des enfants à nourrir », a déclaré un jeune habitant. Son discours traduit le désarroi des villageois, confrontés à une situation qui affecte leur quotidien et leur santé.
Lors de la rencontre avec les agents de la SEEG, deux options ont été posées sur la table : rétablir l’eau et l’électricité dans tout le village ou couper également l’approvisionnement des locaux de la SEEG, afin que tout le monde soit logé à la même enseigne. Une menace qui reflète l’exaspération croissante de la population.
Pour l’instant, les négociations se poursuivent, mais l’ambiance reste tendue à Mandji Ndoulou, où les habitants attendent des réponses concrètes face à cette crise qui perdure.
