Le Gabon Actuel, le 21 octobre 2024 – Lors du sommet des Premières Dames à Malabo le 18 octobre dernier, Zita Oligui Nguema a livré un plaidoyer puissant appelant à la conjugaison des efforts pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région. Elle a mis en lumière l’importance de l’autonomisation des femmes dans le développement des pays africains, notamment dans les domaines économiques, sociaux et culturels.
Soulignant les crises multiples qui secouent la région et renforcent la méfiance envers les institutions sous-régionales, la Première Dame a insisté sur la nécessité de rassembler les forces et les expériences pour diffuser une véritable culture de la paix. « Je suis convaincue que la paix durable en Afrique centrale est possible », a-t-elle déclaré avec optimisme, tout en soulignant le rôle décisif que les femmes doivent jouer dans les efforts de paix et de sécurité.
Selon elle, l’implication des femmes dans les processus de négociation des conflits ferait d’elles de véritables artisanes de paix. Les femmes, victimes souvent des conséquences disproportionnées des guerres, notamment à travers les violences basées sur le genre et les déplacements forcés, doivent être au centre des efforts de résolution des conflits.
Dans ce cadre, la résolution 1325 « Femmes, paix et sécurité » du Conseil de sécurité des Nations Unies serait un pilier majeur. Cette résolution, qui reconnaît les impacts spécifiques des conflits armés sur les femmes, s’avère être, en effet, un levier indispensable pour garantir une meilleure prise en compte des contributions de la gente féminine dans la construction d’une paix durable.