Le Gabon Actuel, le 4 décembre 2025 – Au cœur d’un déplacement officiel aux États-Unis, un échange discret a semé les prémices d’une collaboration renforcée pour la protection des enfants au Gabon. Quelques semaines plus tard, Libreville en récolte les premiers effets.
Si la visite de Dr Najat Maalla M’jid à Libreville s’inscrit officiellement dans le cadre de la coopération entre le Gabon et les Nations unies, un élément décisif demeure en arrière-plan : l’impulsion discrète, mais déterminante, de la Première dame, Zita Oligui Nguema. Loin des projecteurs et des déclarations publiques, celle-ci joue un rôle structurant dans l’orientation des priorités sociales du pays, un rôle que cette venue met en lumière sans jamais le revendiquer.
C’est en marge de la récente mission présidentielle à New York que la Première dame a noué un échange approfondi avec la diplomate onusienne. Une discussion directe, franche et convaincante, au cours de laquelle Zita Oligui Nguema a plaidé pour une intervention renforcée des Nations unies dans la lutte contre les violences faites aux enfants au Gabon. Son engagement a été suffisamment déterminant pour que Dr Maalla M’jid accepte de se rendre à Libreville quelques semaines plus tard.
Ceci révèle une constante : le travail de fond mené par la Première dame, souvent loin des caméras, mais qui influe profondément sur des dossiers sociaux majeurs. À travers la Fondation Ma Bannière, elle impulse des initiatives visant à structurer la protection infantile, soutenir les centres d’accueil, renforcer la formation des acteurs sociaux et promouvoir la prévention. Dans un pays où les défis éducatifs, sociaux et communautaires se multiplient, cet engagement silencieux contribue à réorienter des priorités institutionnelles.
Cette influence discrète mais efficace se manifeste également dans sa capacité à créer des alliances internationales, comme avec les instances onusiennes, pour inscrire durablement les questions de protection de l’enfance à l’agenda national. Zita Oligui Nguema apparaît ainsi comme une figure de l’ombre dont les actions, sans éclat médiatique, portent pourtant des effets tangibles sur la vie des plus vulnérables.
L’arrivée au Gabon de Dr Maalla M’jid n’est pas seulement le fruit d’un protocole diplomatique. Elle s’inscrit dans une dynamique que la Première dame a elle-même contribué à enclencher, confirmant le rôle stratégique — bien que peu affiché — qu’elle joue dans l’évolution des politiques sociales du pays.
