Le Gabon Actuel, le 21 janvier 2025 – Le secrétaire exécutif du Parti pour le Changement (PLC), n’a pas mâché ses mots face à l’ancien parti au pouvoir, accusé d’avoir «ruiné» le pays. Une attaque frontale prononcée lors de l’installation de nouvelles sections dudit parti à Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, bastion historique du PDG avant le coup de force du 30 août dernier.
Pour Anges Kevin Nzigou, la page du PDG, qu’il décrit comme le symbole d’un système «obsolète», doit définitivement être tournée. «Le changement que nous portons est une rupture totale avec ce passé désastreux», a-t-il martelé, exhortant les populations locales à s’inscrire massivement sur les listes électorales en cours de révision. Il s’est adressé particulièrement aux jeunes, en soulignant que leur participation active est essentielle pour «tourner la page sombre» de l’histoire politique du pays.
À Moanda, le PLC a officialisé la création de trois nouvelles sections, et veut renforcer ainsi sa présence dans cette région où le PDG tiendrait encore des positions politiques et tente même de redéployer à travers le pays. Mais pour le leader du PLC, ces manœuvres ne sont que des «gesticulations maladroites» visant à masquer des décennies de «médiocrité et de destruction».
La nouvelle formation politique, qui se veut le fer de lance d’un «renouvellement politique réel», prépare déjà les prochaines échéances électorales. La consigne est claire : chaque section doit mobiliser et proposer des candidatures solides pour les élections législatives et locales à venir. L’objectif : faire du PLC une alternative crédible face à un PDG tombé en disgrâce.
À travers ce déplacement à Moanda, Anges Kevin Nzigou et ses compagnons ont réaffirmé leur ambition de bâtir un avenir politique différent, incarné par le PLC. Un message clair pour un parti déterminé à s’imposer dans un paysage politique en pleine reconfiguration.