LGA, 25 juillet 2025 – Un drame d’une violence inouïe a bouleversé la quiétude de Bongoville, dans la province du Haut-Ogooué. Dans la nuit du 24 au 25 juillet, un homme a abattu sa compagne avant de se suicider, laissant toute une communauté dans l’incompréhension et la stupeur.
Les faits se sont déroulés aux alentours de minuit. Réveillés par des détonations, plusieurs voisins se sont précipités vers la maison du couple. Ce qu’ils y découvrent est insoutenable : deux corps sans vie gisant dans une mare de sang, un fusil de chasse posé à proximité. L’auteur présumé du double drame, Simplice Ngounga, quadragénaire et chasseur de profession, aurait d’abord tiré sur sa compagne avant de se donner la mort.
Dans le quartier, la consternation est totale. L’homme était connu pour sa discrétion, son calme, et ne présentait, selon les témoignages recueillis, aucun signe avant-coureur d’un passage à l’acte violent. « On n’aurait jamais imaginé ça venant de lui », confie un riverain, encore sous le choc.
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Un élément bouleversant s’ajoute à la tragédie : un enfant, apparemment le leur, dormait dans une autre pièce au moment des faits. Retrouvé sain et sauf, l’enfant, bien que physiquement indemne, semble profondément marqué par l’événement.
Les motivations de cet acte désespéré restent pour l’instant inconnues. Crime passionnel, accès de démence ou autre déclencheur invisible aux yeux de tous ? Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour tenter de reconstituer les circonstances précises de ce drame qui endeuille Bongoville et relance le débat sur les violences intrafamiliales, souvent silencieuses, parfois fatales.
