LGA, 17 septembre 2024 – Dans ce qui semble être un épisode tout droit sorti d’une comédie burlesque, une enquête officielle vient d’être ouverte sur le débat présidentiel entre Donald Trump et Kamala Harris (lire notre article). Et pour cause, des accusations savoureuses de manipulation médiatique, à base de fuites de questions et de collusion entre Harris et la crème de la presse américaine.
Bienvenue dans la plus vieille démocratie du monde, où le grand spectacle ne connaît pas de limites, surtout quand il s’agit de mettre en scène l’intégrité du processus électoral.
Les faits ? Alors que Trump, ce grand amateur de projecteurs, était interrompu à tout bout de champ par des journalistes déchaînés, Harris, elle, telle une diva, livrait son monologue sans la moindre fausse note ni coupure publicitaire. Que dire ? Le décor est planté pour une démocratie exemplaire, où l’équité règne en maître… ou pas.
Les journalistes, ces prétendus gardiens de la vérité, semblent avoir troqué leur mission sacrée contre une partition bien rodée. Car, oui, dans la plus ancienne démocratie du monde, il semblerait que l’on ait décidé de donner un coup de pouce au destin. Pourquoi laisser les citoyens se faire une opinion par eux-mêmes quand il est tellement plus simple de la leur servir sur un plateau d’argent, avec un script bien ficelé en prime ?
Et bien sûr, les conséquences sont tout aussi théâtrales. La confiance du public en prend un sacré coup, mais qu’importe, après tout, dans une démocratie de premier plan, la vérité et la transparence sont visiblement des options, pas des principes.
Mais ne vous inquiétez pas, tout finira bien. Quelques réformes, un peu de poudre aux yeux et, hop, tout le monde sera content. Après tout, dans ce merveilleux pays qui se targue d’être le phare de la démocratie, les petites entorses aux principes ne sont qu’un détail de l’histoire. L’important, c’est que le spectacle continue !
Par Claude Mbadouma